Que faire quand un enfant vous confie qu’il subit de mauvais traitements?

Il est possible qu’un enfant victime de mauvais traitements se confie à un adulte.

Si cela vous arrive :

  • Restez calme.
  • Écoutez l’enfant.
  • Faites comprendre à l’enfant que vous le croyez.
  • Réconfortez l’enfant.
  • Dites à l’enfant qu’il n’est pas responsable.
  • Ne promettez pas de garder la situation secrète.
  • Ne dites pas que tout ira bien dorénavant – il peut falloir un certain temps avant que les choses rentrent dans l’ordre.
  • Contactez la Société de l’aide à l’enfance de Stormont, Dundas et Glengarry.

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Quand faut-il contacter la Société de l’aide à l’enfance de SDG?

  • Si vous avez été victime de violence ou de négligence, ou si vous avez peur.
  • Si vous trouvez que la pression de la vie familiale est trop forte et que vous avez peur de vous en prendre à vos enfants.
  • Si la maladie, la mort, la séparation, la drogue et l’alcool brisent votre famille.
  • Si vous avez besoin d’aide lors d’une grossesse.
  • Si vous êtes un adolescent et vivez de graves conflits avec votre famille.
  • Si vous connaissez un enfant ou un jeune de moins de 16 ans qui peut souffrir de mauvais traitements ou de négligence.

Pour plus d’information, consultez notre section Comprendre les mauvais traitements et la négligence.

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Est-ce que je peux signaler un cas à la Société de l’aide à l’enfance de SDG de façon anonyme?

Oui. Nous prenons au sérieux tous les cas signalés, que vous nous donniez votre nom ou pas. Le fait de prendre votre nom en note permet toutefois à l’intervenant en protection de la jeunesse de vous contacter au besoin pour clarifier des informations. Toutefois, vous pouvez consulter un intervenant de notre service de répartition à propos d’une famille qui vous préoccupe pour vérifier si vous devriez faire un rapport à son sujet.

Pour plus d’information, consultez notre section Lorsque vous appelez.

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Est-ce que je peux appeler la Société de l’aide à l’enfance de SDG pour signaler un cas concernant ma propre famille?

On est ici pour aider, c’est pourquoi nous invitons toutes les familles qui ont besoin d’aide et de soutien à nous appeler, même s’il s’agit de votre propre famille. La Société de l’aide à l’enfance de SDG n’intervient pas dans toutes les situations qui lui sont rapportées. Souvent, nous suggérons d’autres services offerts à la communauté lorsque ceux-ci sont plus appropriés à votre situation.

Pour plus d’information, consultez notre section Faire part de vos préoccupations.

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Quel âge doit avoir un enfant avant d’être laissé sans supervision?

Contrairement à la croyance populaire, il n’y a pas d’âge précis à partir duquel un enfant peut être laissé sans surveillance. La Loi sur les services à l’enfance et à la famille indique que tout parent d’un enfant de moins de 16 ans doit s’assurer que celui-ci reçoit les soins nécessaires. Cela signifie que s’ils laissent leurs enfants seuls à la maison, les parents doivent s’assurer qu’ils sont en sécurité. Cela fait appel au bon sens. Par exemple, il faudrait laisser les numéros de téléphone à composer en cas d’urgences, s’assurer que les enfants sont matures et responsables et qu’ils ne sont pas laissés seuls pendant de longues périodes sans la supervision d’un adulte.

Pour plus d’information, consultez notre section Comprendre les mauvais traitements et la négligence.

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Est-ce que la loi me permet de donner la fessée à mon enfant?

Même si le Code criminel du Canada permet aux parents de recourir à une force raisonnable pour punir ses enfants, la Société de l’aide à l’enfance de SDG ne tolère pas les punitions corporelles. Notre Société croit qu’il existe d’autres formes de discipline qui sont plus efficaces et moins néfastes pour gérer le comportement des enfants et des jeunes. La Société est interpelée dans des situations de punitions corporelles qui ont été infligées de façon inadéquate ou excessive. Ce type de punition peut causer des blessures chez l’enfant, et, en conséquence, mener à des accusations criminelles déposées par la police contre la personne qui prend soin de l’enfant.

Pour plus d’information, consultez notre section Comprendre les mauvais traitements et la négligence.

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Jusqu’à quel âge est-il approprié que deux enfants, du même sexe ou non, partagent une chambre à coucher?

Le partage d’une chambre par de jeunes enfants est souvent une nécessité pour plusieurs familles. Toutefois, c’est vers l’âge de six ou sept ans que l’enfant prend conscience de son corps et des différences entre les sexes. Quand l’enfant grandit et atteint l’âge de la puberté, il a besoin d’intimité. Le fait de partager une chambre avec un frère ou une sœur du sexe opposé peut gêner ou embarrasser un enfant d’âge scolaire. Il faut donc revoir l’organisation des chambres au fur et à mesure que les enfants grandissent.

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Est-ce que la Société de l’aide à l’enfance de SDG supervise les visites?

La Société supervise les visites, mais seulement au sein des familles auxquelles elle fournit des services, et uniquement lorsqu’il y a lieu de s’inquiéter de la sécurité de l’enfant en présence des parents ou tuteurs. Il est également possible d’avoir recours aux préposés du York Centre, à Cornwall, ou de faire appel à un membre de la famille ou à un membre de la communauté.

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